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Quel est le rôle de l'immunité dans les échecs d'implantation et les fausses couches ?


La grossesse est une situation immunitaire exceptionnelle. Elle est la seule exception immunitaire: pendant cette période, notre immunité tolère la présence et surtout le développement d’un corps étranger! Et pour cela, de grandes adaptations sont nécessaires.
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En effet, durant les 3 premiers mois de grossesse ont lieu de puissantes modifications immunitaires. Si elles sont réussies, elles aboutiront à l’acceptation de l’embryon[1].

Vous vous en doutez: si elles ne peuvent pas avoir lieu de manière correcte, le risque d’entrave à la réussite d’une grossesse est grand avec des défauts d’implantation et des fausses couches. On considère d'ailleurs ces 3 premiers mois comme “fragiles” puisque ce manque d’équilibre immunitaire peut mener à un arrêt de grossesse.

Quelles sont ces modifications immunitaires essentiel à l'acceptation de l'embryon?

Les modifications immunitaires essentielles à l'acceptation de l'embryon

Parmi ces modifications, certaines portent sur l’immunité innée (la première ligne d’attaque immunitaire). Par exemple, dès que l’hormone HCG entre dans la circulation sanguine et que l’embryon est accroché à l’endomètre par le biais du trophoblaste (prémisse du placenta), les natural killer, premières cellules de défense immunitaires non spécifiques (c’est à dire qui s’attaquent à tous les types de corps étrangers), sont diminuées de 70%. Ainsi, un climat de calme immunitaire commence à s’installer en vue de faciliter l’implantation de l’embryon.
D’autres modifications portent sur l’immunité spécifique, c’est à dire les lymphocytes. Ce sont un peu des tueurs à gage immunitaires. Chacun a sa spécialité. Afin de les distinguer, on les regroupe sous de grandes branches. Parmi elles, les branches TH1 et TH2, qui assurent respectivement des fonctions de défenses immunitaires et de tolérance. Par exemple pour ces deux branches, l’équilibre pendant la grossesse est complètement inversé par rapport à leur équilibre hors grossesse.

Ces deux branches sont équilibrées par un type de lymphocytes bien particulier, et très spécifiques de la grossesse, les lymphocytes T régulateurs[2]. Ces fameux T reg sont les plus importants protecteurs de l’embryon, ils peuvent malheureusement être diminués dans certaines situations comme lors de la présence de maladies auto-immunes, d’allergies, d’atopie (eczéma) ou encore de troubles digestifs chroniques.

De nombreuses études l’affirment : l’équilibre immunitaire et surtout la capacité d’adaptation de l’immunité sont essentiels à l’acceptation d’une grossesse et à son bon déroulement.

Ces adaptations devraient être automatiques, mais il faut comprendre que notre environnement, notre alimentation et notre mode de vie regorgent de perturbateurs immunitaires. L'un des plus connu: le stress.

Par ailleurs, lors de situations d’infertilité, les spécialistes commencent à se tourner de plus en plus vers l’hypothèse d’un dysfonctionnement de l’immunité. Mais jusqu’ici, les examens pratiqués et propositions de traitements ne paraissent pas toujours adaptés à la situation.
Par exemple, sur une hyper immunité des natural killer, un traitement à base de cortisone peut être proposé, puisque la cortisone entraîne une répression (baisse) immunitaire. Ce traitement  pourrait cependant avoir des conséquences négatives sur la vascularisation et le niveau de stress.
Il est important d’être vigilant lorsqu’on essaie de régler un problème, à ne pas en créer un autre. La tendance de chaque organisme est de chercher un état d’équilibre. L’objectif est donc plutôt d’aider l’organisme à atteindre cet état dans sa globalité plutôt que de mener une action trop ciblée qui ne réglera peut être pas le fond du problème.

Ainsi, dans les programmes Fertil-In, nous avons fait de l’équilibre immunitaire une priorité. Sur des bases scientifiques, notre algorithme vous interroge et scanne votre terrain immunitaire. Il vous apporte des solutions ciblées et personnalisées pour rendre l’immunité «tolérante» à l’embryon.

De nombreuses actions sont entreprises en fonction de la situation autour des perturbateurs immunitaires tels que le gluten ou encore l’histamine, mais aussi des modulateurs tels que la vitamine D[3], les oméga 3, la flore intestinale, la gestion du stress ou encore le coenzyme Q10[4]. En fonction de votre profil et de vos suspicions de carences, l’algorithme vous propose les pistes qui vous sont adaptées

Est-ce que les programmes Fertil-In fonctionnent?

Marie, Susanna, Manuella et bien d’autres pourront l'affirmer puisque, après des échecs d’implantation, des fausses couches à répétition et d’autres traitements sans succès, elles ont pu mener des grossesses évolutives grâce à nos programmes
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Notes :

[1] Kayem, G., & Batteux, F. (2008). Immunologie de la grossesse. La Presse Médicale, 37(11), 1612‑1619. doi.org/10.1016/j.lpm.2008.07.006

[2] Melinda J. Jasper, Kelton P. Tremellen, Sarah A. Robertson, Primary unexplained infertility is associated with reduced expression of the T-regulatory cell transcription factor Foxp3 in endometrial tissue, Molecular Human Reproduction, Volume 12, Issue 5, May 2006, Pages 301–308, doi.org/10.1093/molehr/gal032

[3] Cantorna, M. T., Lin, Y. D., Arora, J., Bora, S., Tian, Y., Nichols, R. G., & Patterson, A. D. (2019). Vitamin D Regulates the Microbiota to Control the Numbers of RORγt/FoxP3+ Regulatory T Cells in the Colon. Frontiers in immunology, 10, 1772. doi.org/10.3389/fimmu.2019.01772

[4] Talukdar, A., Sharma, K. A., Rai, R., Deka, D., & Rao, D. N. (2015). Effect of Coenzyme Q10 on Th1/Th2 Paradigm in Females with Idiopathic Recurrent Pregnancy Loss. American journal of reproductive immunology (New York, N.Y. : 1989), 74(2), 169–180. doi.org/10.1111/aji.12376

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